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Les gouvernements doivent adopter une stratégie vaccins-plus pour la COVID-19 : Séries de solutions, partie VII

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Une analyse

Les gouvernements doivent adopter une stratégie vaccins-plus pour la COVID-19 : Séries de solutions, partie VII

mai 4, 2023
By Andrew Longhurst
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Il s’agit de la septième partie d’une série qui examine les obstacles politiques et solutions afin de réduire les temps d’attente en chirurgie au Canada. Les séries ont été adaptées d’un document de recherche par Andrew Longhurst. Le document au complet avec une liste de références pour les notes de bas de page est disponible ici.

Finalement, la pandémie en cours et la suppression des protections de la santé publique dans la plupart des provinces signifient que la transmission SARS-CoV-2 est incontrôlable dans la plupart des provinces, ce qui se traduit par de la « soupe aux variants » avec un haut niveau de manière constante de transmission. Malgré plusieurs provinces limitant le test PCR en laboratoire pour la population générale, la surveillance des eaux usées (démontrant la concentration du virus dans les eaux usées) et les hospitalisations et décès de COVID indiquent que la pandémie n’est pas terminée.

Avec de faibles taux de vaccination dans le sud mondial et une transmission sans entrave, le virus continue de muter, avec l’émergence de nouveaux variants qui échappent à l’immunité résultant d’une infection et d’une vaccination antérieures. Nous continuons de voir des cycles de croissance d’hospitalisations et la pression hospitalière, ce qui se traduit en annulations de chirurgies et de délais des soins programmés. Comme biologiste évolutionniste, M. T. Ryan Gregory nous rappelle (vous référez à l’image), 2022 était la pire année de la pandémie en ce qui concerne les hospitalisations (et les décès) et la pression sur les services de soins intensifs continue d’augmenter de 2020. Les provinces canadiennes continueront d’avoir du mal à maintenir l’accès aux chirurgies en temps voulu sans une stratégie de l’usage d’interventions de santé afin de réduire et contrôler la transmission virale. [87]

Même avec l’émergence de variants transmissibles en hausse et potentiellement plus virulents, les provinces seront dans un meilleur endroit à prévenir des annulations et des retards de chirurgie si les provinces adoptent une stratégie « vaccin-plus ». [88} Une stratégie vaccin-plus implique la reconnaissance que le SARS-CoV-2 est un virus transmis par l’air et en éduquant le public et des mesures de mises en œuvre qui reflète la compréhension scientifique :

SARS-CoV-2 est transmis par l’air. Il y a un consensus scientifique que le mode primaire de transmission de SARS-CoV-2, le virus causant COVID-19, est par de minuscules aérosols qui flottent dans l’air comme la fumée de cigarette. [89] Ces aérosols peuvent arriver à des concentrations dangereuses spécialement dans des espaces mal ventilés. La plupart des régies de santé publique n’ont pas clairement communiqué et éduqué le public sur la nature de la transmission par l’air, comme le montre l’accent mis sur le lavement des mains et nettoyer les surfaces dans plusieurs entreprises et paramètres publics.

Fixer des normes publiques de qualité de l’air intérieur. De ce qui est du virus transmis par l’air, améliorer la qualité de l’air dans les écoles, les hôpitaux et les foyers de soins de longue durée, les lieux de travail et les autres milieux collectifs devrait être la priorité. [90] Les provinces, y compris la Colombie-Britannique, se sont montrées réticentes à fixer des normes ou mandater des améliorations de la ventilation mécanique dans des milieux à haut risque telles que les écoles. C’est aussi une question de santé et sécurité au travail : les employeurs doivent prendre des mesures raisonnables afin de prévenir les travailleurs des maladies infectieuses acquises au travail. Les provinces canadiennes peuvent se tourner vers des juridictions comme la Belgique qui ont commencé à réglementer la qualité de l’air intérieur dans des endroits publics et nécessitant une exposition publique de la surveillance C02. [91] Le gouvernement réglemente la pollution et l’air à l’extérieur; les gouvernements doivent améliorer la qualité de l’air intérieur afin de prévenir la maladie et protéger notre système de soins de santé. Des mesures spécifiques comprennent les suivantes :

  • Dans des espaces avec de la ventilation mécanique limitée ou insuffisante, des unités HEPA portables devraient être utilisées afin d’améliorer la filtration.
  • Le contrôle de ventilation à l’aide de mesures indirectes comme des moniteurs pour C02 et garder les niveaux au-dessous de 800 parties par million est important.

Porter des masques ajustés et respiratoires dans des espaces intérieurs à un niveau à risque plus élevé. Des maques ajustées et des respirateurs de haute qualité nous préviennent de respirer des aérosols. [92] De toute urgence, nous devons fixer des normes pour la portée de masques dans des espaces publics, éduquer le public quant à l’importance de respiratoires de haute qualité, et fournir les travailleurs et les personnes à faible revenu avec des respirateurs de haute qualité.

Augmenter l’accès aux tests, fournir des conseils. Les tests rapides sont un outil efficace pour la santé publique qui peuvent identifier rapidement des individus infectieux et aidant à prévenir des transmissions dans le futur. La mise à disposition de tests antigéniques rapides gratuits à la population générale. Cela devrait continuer. Des tests PCR, alors qu’ils fournissent des sensibilités hautes, sont des outils de confirmation diagnostique. Les deux types de test sont la base pour une approche compréhensive financée par des fonds publics qui nous aideront à réduire la propagation et protègeront la capacité du système de soins de santé et la livraison de services de chirurgies et diagnostics en temps voulu.

L’exigence d’une isolation de 10 jours pour les cas positifs et fournir au moins 10 jours de congé de maladie payé. La preuve nous démontre que la plupart des personnes demeurent infectieuses pour au moins dix jours. [93] Cependant, la plupart des provinces n’accordent pas un congé de maladie payé en vertu de la loi. Les cinq jours de congé de maladie payé de la Colombie-Britannique sont les plus généreux dans le pays, mais ne sont pas à la hauteur des 10 jours minimum suggérés des experts de santé et des économistes. [94]

Rester à jour avec les vaccins courants qui protègent contre des maladies sévères et la mortalité. Comme les vaccins courants offrent une protection limitée contre l’infection et la longue COVID, les vaccins devraient être utilisés avec les mesures mentionnées ci-haut pour prévenir la transmission en premier lieu.

  • Lire la suite de la série Solutions d’Andrew Longhurst, une série de 11 articles sur les moyens de réduire les temps d’attente en chirurgie au Canada.
Andrew Longhurst is a health policy researcher and political economist at Simon Fraser University

Traduction par le Syndicat du Nouveau-Brunswick


[87] Karan, 2022.

[88] Greenhalgh et al., 2022.

[89] Greenhalgh et al., 2021.

[90] Greenhalgh et al., 2021.

[91] Chini, 2022.

[92] Greenhalgh et al., 2021.

[93] Adam, 2022.

[94] Centre canadien de politiques alternatives – Bureau de la Colombie-Britannique, 2022.

Tags: Séries de solutions

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